Si je reconnais une valeur aux livres que je recommande, je n'endosse pas nécessairement l'ensemble de leur contenu.
31/10/2025
 
Extraits:
Les personnes hyperempathiques ont un système nerveux hyperréactif. En d'autres termes, nous ne sommes pas dotés des filtres qui permettent aux autres d'éviter la surcharge sensorielle. Notre corps absorbe donc à la fois les énergies positives et stressantes autour de nous, avec une acuité qui, pour vous donner une image, équivaudrait à avoir non pas cinq, mais cinquante doigts à chaque main. (...) Il nous arrive parfois de souffrir d'épuisement chronique et de vouloir nous mettre en retrait, tant nous sommes submergés sur le plan émotionnel.
(...)
Les personnes hyperempathiques présentent certaines ou toutes les caractéristiques des personnes hypersensibles (...) parmi lesquelles: faible seuil de tolérance à la stimulation, besoin de solitude, sensibilité à la lumière, aux sons et aux odeurs, ainsi qu'aversion pour les grands groupes. Par ailleurs, les personnes hypersensibles ont besoin de plus de temps pour se détendre après une journée chargée, car le système permettant de passer d'une stimulation intense au calme fonctionne plus lentement chez elles. Les hyperempathiques, comme les hypersensibles, aiment la nature et les lieux paisibles.
Cependant, chez les premiers, l'expérience inclut une autre dimension. En effet, elles sont en mesure de percevoir et d'assimiler physiquement l'énergie subtile appelée shakti ou prana dans les traditions spirituelles orientales. (...) nous, hyperempathiques, assimilons sur le plan énergétique la douleur, la souffrance et diverses sensations physiques émanant des personnes autour de nous. Nous avons parfois du mal à différencier le mal-être d'autrui du nôtre. En outre, certains hyperempathiques vivent aussi des expériences intuitives et spirituelles profondes...
(...)
Ils présentent souvent différents diagnostics: agoraphobie, fatigue chronique, fibromyalgie, douleurs chroniques, migraines, allergies ou fatigue surrénale. Sur le plan émotionnel, ils souffrent parfois de dépression ou de crises de panique.
Certains hyperempathiques deviennent dépendants à l'alcool, aux drogues, aux aliments, au sexe, aux achats compulsifs ou à d'autres comportements visant à anesthésier leur sensibilité. L'hyperphagie est relativement fréquente, la nourriture étant utilisée - inconsciemment - pour mieux s'ancrer dans la réalité. Les hyperempathiques ont tendance à prendre facilement du poids, la surcharge adipeuse leur conférant une protection contre l'énergie négative.
(...)
Notre planète n'est pas un monde de lumière. Les êtres humains vivent de grandes joies, mais aussi d'immenses souffrances. Notre rôle est de mettre nos dons au service du bien commun pour contribuer à ce que la balance penche vers la lumière. Les hyperempathiques doivent devenir des guerriers de la lumière. (...) Les hyperempathiques qui sont à la fois forts et vulnérables offrent au monde un nouveau modèle d'autorité. (...) Notre sensibilité ouvre la voie à la non-violence. Nous pouvons agir comme thérapeutes, prophètes, amoureux et esprits novateurs à condition de mettre notre sensibilité en valeur et de rester centrés. Nous ne devons pas avoir peur de qui nous sommes."
29/09/2025
 
EXTRAITS
Cependant, j'ai pu voir un schéma dangereux se dessiner sur Instagram et entre les murs de mon cabinet - les gens deviennent obséder par la guérison, leur principal centre d'intérêt. Cela fait partie de tout ce qu'ils font. Cela s'apparente à l'orthorexie (une obsession de l'alimentation saine), mais concerne le mental. Il s'agit d'une fixation pour découvrir la "cause première" de tout, sur l'autodiagnostic, et pour comprendre quel traumatisme ou événement remontant à l'enfance a entraîné un certain comportement à l'âge adulte. Ce ne sont pas les livres, les listes, les citations ou les cours promettant de vous aider à parvenir à la meilleure version de vous-même qui manquent. Ce qui pourrait être une quête positive vers l'enrichissement personnel tourne mal lorsqu'on se retrouve avec un sentiment d'imperfection, d'infériorité ou d'échec.
(...)
Je pense que nous pouvons tous être d'accord qu'il est sain de se sentir "positif" si cela se manifeste naturellement.
Cependant, quelque part sur le parcours, nous avons réalisé qu'être une "personne positive" équivalait à devenir un robot qui doit voir littéralement le bien en toute situation. Nous nous imposons la positivité, ce que la société nous dit de faire, et tout ce qui n'atteint pas cette limite équivaut à un échec personnel. La négativité est considérée comme l'ennemie, et si nous y succombons, nous nous fustigeons personnellement ainsi que notre entourage. (...)
Une positivité saine signifie ménager une place à la réalité, ainsi qu'à l'espoir. La positivité toxique refuse l'expression d'une émotion et contraint à la réprimer.
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Trouver l'épanouissement requiert de vivre une vie axée sur ses valeurs, relativement différente d'une vie orientée sur le bonheur, dans laquelle on se concentre sur l'entretien d'une bonne humeur, en ne cherchant qu'à vivre des expériences positives et heureuses, et à atteindre le but ultime désigné par le bonheur. Une vie axée sur vos valeurs vous permet de donner la priorité à ce qui est important pour vous et de trouver une voie pour y parvenir. Il se trouve que vivre en accord avec ses valeurs ne signifie pas toujours se sentir bien ou heureux, cependant, il s'agit d'un alignement entre ce que l'on est et ce que l'on veut.
31/08/2025
 
EXTRAITS
Se limiter à la lumière, à la bonté, à l'amour, à la joie, en espérant que tout soit parfait, c'est de mon point de vue une illusion.
(...)
Tant que vous refusez d'être vulnérable, honnête, vrai, et que vous tentez d'être plus fort que la vie, vous lui résistez. Vous devez absolument mourir d'une version de vous-même pour renaître dans une nouvelle version. C'est le processus de cycles, de contractions et d'expansions, de mort et de renaissance, respectant d'autres grandes lois universelles de la vie.
(...)
L'idée que nous pouvons atteindre tous nos objectifs est une illusion.
En tant que coach certifié, j'ai appris à établir des objectifs "SMART" (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporels). La pensée populaire suggère que nous pouvons tout manifester, tout réaliser si nous le désirons vraiment. Cependant, je me suis éloigné de cette vision. Pendant longtemps, j'étais obsédé par le contrôle de ma vie et le développement du bon état d'esprit pour atteindre mes objectifs. (...)
Pourtant, définir nos projets, rêves et objectifs de façon trop rigoureuse, mesurable, atteignable, réaliste dans un cadre temporel défini est une démarche illusoire. Planifier sur trois, cinq ou dix ans est une tentative de contrôle qui augmente l'anxiété quotidienne et détourne notre attention de l'essentiel.
La vie change constamment en nous et autour de nous. Il nous faut une vision, une direction, un sens fort, de la persévérance, de la discipline, du détachement, mais aussi développer une capacité à être adaptable.
Rappelez-vous, il ne s'agit pas de chercher à contrôler la vie, mais plutôt d'apprendre à maîtriser notre esprit, à écouter et comprendre la vie, et à y répondre par une posture juste à chaque instant. Ainsi nous progressons vers plus de sens et de cohérence. C'est là, l'art de vivre.
26/07/2025
 
EXTRAITS
Le chemin vers soi n'est pas balisé comme une carte routière. C'est une aventure. Ses étapes, quoiqu'en disent les ouvrages qui se multiplient sur le sujet, ne sont pas définies d'avance. Les voies classiques de l'introspection sont des leurres. Être soi, ce n'est pas se définir, ce n'est pas une affaire expédiée par un test de personnalité chez un psychologue. Ce n'est pas s'étudier, c'est s'oublier.
(...)
Méfions-nous de notre volonté de tout comprendre: elle nous égare. Dois-je changer de métier, ou d'entreprise, ou de cadre de vie, ceux-ci ayant révélé les effets nocifs qu'ils ont sur ma propre vie? Voilà des questions réelles dans lesquelles nous nous perdons souvent en conjectures, en calculs, en hésitations. Nous pesons inlassablement le pour et le contre, nous laissons filer les mois, puis les années, reprenant nos calculs et nous terrifiant parce que la colonne du "contre" n'est jamais vierge. Finalement nous restons sur place, à nous morfondre et à regretter: "Ah, si seulement j'avais..."
Nous traînons les regrets qui s'accumulent, les douleurs qui s'incrustent, les "si seulement...". Nous entreprenons des thérapies pour essayer de comprendre, en espérant que la compréhension sera libératrice. Nous comprenons beaucoup de choses, mais cela ne nous permet pas de changer. Combien de personnes sont capables de vous expliquer pendant des heures tous leurs problèmes, la situation de leurs parents, les blessures qu'ils ont vécues. Résultat? Elles sont juste encore plus enfermées en elles-mêmes qu'avant.
(...)
Ces tâches qui nous épanouissent sont celles que nous réussissons le mieux. Mais on ne nous enseigne pas le lien de cause à effet entre joie et réussite... On nous explique au contraire que nous serons heureux si nous réussissons! Mais que veut dire réussir? Avoir de bonnes notes, plus tard un bon boulot et une grosse voiture? Mensonges!
C'est parce que nous sommes heureux de faire ce que nous faisons que nous pouvons réussir: voilà un immense changement de perspective. En se foutant la paix, nous découvrons en nous des ressources que nous ne connaissions pas, des richesses dont nous ignorions l'existence et qui peuvent nous surprendre si, pour un moment, nous ne faisons rien. Si nous nous abandonnons à la situation pour commencer à coïncider avec elle...
(...)
Se foutre la paix ne consiste donc pas du tout à se négliger, mais à accepter la complexité et la nuance du monde. C'est accepter les intempéries qu'un perfectionniste vit comme une attaque. C'est arrêter de s'auto-évaluer et de s'auto-vérifier en permanence. C'est accepter de vivre et de se réjouir de la vie, de s'enthousiasmer, de sortir de l'angoisse pour entrer dans la stimulation du faire, du vivre. Se foutre la paix repose sur un geste de confiance.
28/06/2025
 
EXTRAITS
En japonais, shinrin signifie « forêt » et yoku veut dire « bain ». Par conséquent, shinrin-yoku signifie se baigner dans l’atmosphère de la forêt ou s’imprégner de la forêt à l’aide de ses sens. Il ne s’agit pas de faire de l’exercice, de la randonnée ou du jogging, mais d’être simplement en contact avec la nature, en connexion avec elle par l’intermédiaire de nos cinq sens.
(…)
En ouvrant nos sens, nous créons un pont entre nous et le monde naturel. Et lorsque nous sommes en harmonie avec ce dernier, nous pouvons commencer à nous apaiser. Notre système nerveux peut se réinitialiser, notre corps et notre esprit sont en mesure de retrouver le statut qui devrait être le leur. (…) Nous sommes alors revigorés et de nouveau emplis d’énergie. Cette marche dans la forêt ne nous fait peut-être pas parcourir une grande distance, mais par le biais de cette connexion à la nature, le shinrin-yoku nous dirige droit vers notre véritable moi.
L’hypothèse de la biophilie
La biophilie désigne le besoin pour les êtres humains de se connecter à la nature. Ce mot vient du grec et signifie « l’amour de la vie et du monde vivant ». Ce concept a été rendu populaire par le biologiste américain E.O. Wilson, en 1984. Il était persuadé qu’ayant évolué dans la nature, nous éprouvions un besoin biologique de nous connecter à elle. Nous aimons la nature parce que nous avons appris à aimer les choses ayant concouru à notre survie. Nous sommes à l’aise dans la nature parce que c’est là que nous avons vécu la plupart du temps depuis notre apparition sur terre. Nous sommes génétiquement destinés à aimer le monde naturel. C’est dans notre ADN.
Et cette affinité avec le monde naturel est fondamentale pour notre santé. Le contact avec la nature est aussi vital pour notre bien-être que l’exercice physique ou une alimentation saine. « Notre existence dépend de cette propension, qui tisse notre esprit. Et notre espoir naît de ses courants », a écrit Wilson. Nous sommes programmés pour nous inscrire dans le monde naturel – et si nous récoltons les fruits de notre présence en son sein, notre santé souffre lorsque nous en sommes séparés.
(…)
Même un bref moment passé dans la nature peut influer sur notre santé. Un bain de forêt de deux heures vous aidera à faire une pause technologique et à ralentir le rythme. Cela vous ramènera dans l’instant présent, vous déstressera et vous détendra. Lorsque vous êtes en connexion avec la nature par l’intermédiaire de vos cinq sens, vous commencez à bénéficier du large éventail de bienfaits apportés par le monde naturel. Il existe des données prouvant que le shinrin-yoku permet de :
•    Diminuer la pression artérielle et le stress
•    Améliorer les fonctions cardiovasculaires et le métabolisme
•    Diminuer le taux de glycémie
•    Améliorer la concentration et la mémoire
•    Faire disparaître la dépression
•    Abaisser le seuil de la douleur
•    Donner plus d’énergie
•    Renforcer le système immunitaire via l’augmentation de nombre de cellules tueuses naturelles
•    Accroître la production de protéines contre le cancer
•    Faciliter la perte de poids.
31/05/2025
 
EXTRAIT
Durant presque toute ma vie, j'ai évolué dans le monde en croyant que les choses ses produisaient sans raison. Je ne savais pas pourquoi, je ne comprenais pas les causes de mon comportement et ce que je pouvais faire à ce sujet. Si j'étais en colère contre quelqu'un, c'était parce que cette personne avait fait quelque chose pour le mériter. Si je me sentais blessé, c'était un sentiment justifié parce que quelqu'un avait "fait en sorte" que je me sente ainsi. Si j'agissais d'une certaine manière, c'était un "trait de ma personnalité".
J'agissais, je réagissais, je prenais des décisions, je vivais des émotions toxiques, j'obtenais de mauvais résultats et je croyais que c'était tout simplement ainsi qu'étaient les choses. Si vous connaissez ce genre d'existence ou que vous l'avez connu autrefois, vous savez que ce n'est guère amusant. Ne pas croire que nous gouvernons notre destinée est l'une des façons les plus douloureuses de vivre.
Heureusement, j'ai fini par en arriver à un point où j'ai lentement commencé à assumer la responsabilité de ma vie. J'ai fini par prendre conscience que j'avais été façonné par mes expériences passées. J'ai vu que, même si les mauvaises expériences de ma vie n'étaient pas de ma faute, elles étaient tout de même de ma responsabilité.
Durant ces premières années de conscientisation personnelle, j'ai compris que je voulais changer, agir différemment, prendre de meilleures décisions...mais je ne savais pas comment. Je ne savait pas comment briser les schémas qui gouvernaient ma vie depuis si longtemps. Comment arrêter de faire ce que j'avais fait toute ma vie? Comment arrêter d'avoir des réactions que je ne voulais pas avoir? Comment prendre des décisions qui me donneraient les moyens d'agir? Comment lâcher prise, pardonner, guérir et aller de l'avant dans tous les domaines de ma vie?
Heureusement, quand la question et le désir sont assez intenses, la réponse apparaît. Dans mon cas, elle est apparue sous la forme de cette étrange technique de tapotements.
(...)
Fondamentalement, le processus de l'EFT est un cheminement de guérison, de libération et d'apprentissage grâce aux traumatismes et aux mauvaises expériences du passé. Il s'apparente à éplucher une à une les pelures d'un oignon. La colère que nous ressentons est libérée, mais ce n'est que pour dévoiler la tristesse qui se cache en dessous. La tristesse cède le pas à la compréhension. La compréhension mène à la conscientisation et à la joie. La conscientisation et la joie font naître la paix et l'amour. Pelure après pelure, nous épluchons le passé, souvent en versant quelques larmes en cours de route, et ce qui reste est véritablement nous-mêmes. La beauté de qui nous sommes, de ce que nous sommes au fond, la compréhension et le pardon de notre passé et nos possibilités d'avenir.
On peut évoluer en ce monde en irradiant le bonheur, la joie et la paix. On peut être une lumière rayonnante, un phare d'espoir et de guérison. Je n'aurais jamais pu imaginer que l'un des chemins qui menaient à cette intensité de joie, de paix et d'abondance exigerait de tapoter différents points du corps.