Soins énergétiques Liliane Roy

Si je reconnais une valeur aux livres que je recommande, je n'endosse pas nécessairement l'ensemble de leur contenu.

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Espoirs

31/12/2025

Espoirs

Extraits

 

L'espoir est une disposition d'esprit, une énergie positive qui dépasse les simples émotions comme la joie, la tristesse, la colère ou la peur. Il s'ouvre à des dimensions plus profondes: celles de l'esprit et de la volonté. Il incarne le désir, l'anticipation d'un avenir meilleur presque à portée de main. En tant que vertu, il est animé par la réflexion, le discernement, la persévérance, et se concrétise à travers des actes empreints de bienveillance. Plus qu'une compétence, il est une posture intérieure qui modifie votre perception du monde et vous aide à affronter les épreuves. Surtout, l'espoir se cultive et s'amplifie par la pratique et l'apprentissage. Cette perspective est profondément inspirante, car elle vous rappelle que vous pouvez toujours agir et changer les choses pour vous-même et pour le monde qui vous entoure. En cela, l'espoir devient symbole de puissance et de pouvoir.

-Marc Pistorio

 

(...)

Charles Snyder voit l'espoir comme un parcours ou un chemin qu'on emprunte pour atteindre nos objectifs. Et il nous rappelle qu'il existe toujours de nouvelles voies possibles.

 

L'espoir nous invite donc à faire preuve de plus de créativité pour percevoir toutes les pistes pouvant mener à la concrétisation de nos désirs. Il nous aide à demeurer réalistes et confiants quant aux chemins nous permettant même de surmonter les obstacles (inévitables!) sur le parcours.

 

L'espoir stimule l'action.

-Christine Michaud

 

(...)

 

Je le confesse: je me suis surpris à dire devant mes frères, mes soeurs, des amis, et même devant ma mère: "Je suis content d'avoir l'âge que j'ai!", laissant entendre que je ne pourrais pas être "jeune" aujourd'hui et que le pire est à venir. J'affirmais en pleine conscience étroite, que j'avais eu le privilège de vivre à une époque où tous les espoirs étaient permis mais que ce n'était plus le cas: "Je plains les jeunes, je ne voudrais pas être à leur place, pauvre eux! L'environnement, l'économie, la situation géopolitique..." Je suis allé jusqu'à dire que je ne ferais pas d'enfants à l'époque actuelle - eh oui, j'ai dit cela! Jusqu'au jour où la conscience s'est élargie: "Mais qu'est-ce que je suis en train de raconter, bon Dieu? Quel foutu message j'envoie? La question n'est pas de faire ou de ne pas faire d'enfants dans un monde prétendument sans avenir; la question est: comment inventer l'espoir pour les enfants que nous avons faits, que nous faisons ou que nous ferons?" Le cerveau possède l'application de la conscience élargie, il suffit qu'il la télécharge lui-même... Ça prend quelques instants.

-Serge Marquis

 

(...)

 

Le bon jugement consiste à ne pas nier les faits et à nommer la réalité telle qu'elle se présente. Les attentes déçues et les aspirations irréalistes causent bien des souffrances. Quand on ne peut rien changer à une situation, l'espoir n'est pas un substitut au réel. Cette notion peut être difficile à appréhender parce qu'elle est parfois confondue avec du négativisme, du défaitisme ou une forme de résignation. Cela est d'autant plus difficile à admettre que dans notre société les injonctions au "mieux-être" et au "bien paraître" nous sont vite administrées. Ainsi il n'est pas rare qu'on nous propose une foule de placebos pour pallier le moindre désenchantement.

 

Je fais allusion ici aux promesses illusoires. Aux espérances naïves. Aux encouragements exagérément optimistes.

 

Parfois il faut mettre l'espoir de côté au profit de l'acceptation.

-Nicole Bordeleau

 

L'art de se réinventer

30/11/2025

L'art de se réinventer

EXTRAITS

 

Chacun souhaite un jour se réaliser, se dépasser, se recréer, mais avec ce désir de changement viennent aussi des incertitudes et des doutes. Malgré la volonté de se transformer, il arrive qu'on hésite. On n'ose plus avancer ni prendre le moindre risque. Par crainte de l'inconnu ou par peur d'échouer, il arrive même qu'on recule et qu'on se dissimule derrière des excuses. On blâme le manque de temps, le manque d'argent, les responsabilités qui s'accumulent, sa situation familiale, son âge, son poids, son état de santé...

 

Vouloir que les choses changent et faire en sorte qu'elles changent sont deux choses complètement différentes. L'une est une pensée; l'autre implique qu'on doive s'activer. Pour se réaliser, il faut passer à l'acte. On doit sortir des rangs, quitter sa zone de sécurité, chambouler ses habitudes, tracer sa propre voie, suivre son chemin. Il faut transcender les limites qu'on s'est imposées. Et, malgré la peur, on doit se mettre en mouvement, avancer sur un terrain inconnu, oser prendre un tournant, faire un saut devant soi. Il n'y a pas d'autre option. Il faut se mettre en péril et courir des risques. Pour se réinventer, il y a tant de beaux risques à prendre.

 

(...)

 

"Quoi de neuf aujourd'hui?" demanda le cafetier en tendant un café à son premier client du matin.

"Pas grand-chose", répondit l'homme en quittant les lieux.

 

Quelques secondes plus tard, un autre client se présenta au comptoir.

"Quoi de neuf ce matin?", lui demanda le cafetier.

"Tout!" répondit l'homme en quittant les lieux.

 

D'emblée, la vie se leva pour le suivre!

Le guide de survie des hypersensibles empathiques

31/10/2025

Le guide de survie des hypersensibles empathiques

Extraits:

 

Les personnes hyperempathiques ont un système nerveux hyperréactif. En d'autres termes, nous ne sommes pas dotés des filtres qui permettent aux autres d'éviter la surcharge sensorielle. Notre corps absorbe donc à la fois les énergies positives et stressantes autour de nous, avec une acuité qui, pour vous donner une image, équivaudrait à avoir non pas cinq, mais cinquante doigts à chaque main. (...) Il nous arrive parfois de souffrir d'épuisement chronique et de vouloir nous mettre en retrait, tant nous sommes submergés sur le plan émotionnel.

 

(...)

 

Les personnes hyperempathiques présentent certaines ou toutes les caractéristiques des personnes hypersensibles (...) parmi lesquelles: faible seuil de tolérance à la stimulation, besoin de solitude, sensibilité à la lumière, aux sons et aux odeurs, ainsi qu'aversion pour les grands groupes. Par ailleurs, les personnes hypersensibles ont besoin de plus de temps pour se détendre après une journée chargée, car le système permettant de passer d'une stimulation intense au calme fonctionne plus lentement chez elles. Les hyperempathiques, comme les hypersensibles, aiment la nature et les lieux paisibles.

 

Cependant, chez les premiers, l'expérience inclut une autre dimension. En effet, elles sont en mesure de percevoir et d'assimiler physiquement l'énergie subtile appelée shakti ou prana dans les traditions spirituelles orientales. (...) nous, hyperempathiques, assimilons sur le plan énergétique la douleur, la souffrance et diverses sensations physiques émanant des personnes autour de nous. Nous avons parfois du mal à différencier le mal-être d'autrui du nôtre. En outre, certains hyperempathiques vivent aussi des expériences intuitives et spirituelles profondes...

 

(...)

 

Ils présentent souvent différents diagnostics: agoraphobie, fatigue chronique, fibromyalgie, douleurs chroniques, migraines, allergies ou fatigue surrénale. Sur le plan émotionnel, ils souffrent parfois de dépression ou de crises de panique.

 

Certains hyperempathiques deviennent dépendants à l'alcool, aux drogues, aux aliments, au sexe, aux achats compulsifs ou à d'autres comportements visant à anesthésier leur sensibilité. L'hyperphagie est relativement fréquente, la nourriture étant utilisée - inconsciemment - pour mieux s'ancrer dans la réalité. Les hyperempathiques ont tendance à prendre facilement du poids, la surcharge adipeuse leur conférant une protection contre l'énergie négative.

 

(...)

 

Notre planète n'est pas un monde de lumière. Les êtres humains vivent de grandes joies, mais aussi d'immenses souffrances. Notre rôle est de mettre nos dons au service du bien commun pour contribuer à ce que la balance penche vers la lumière. Les hyperempathiques doivent devenir des guerriers de la lumière. (...) Les hyperempathiques qui sont à la fois forts et vulnérables offrent au monde un nouveau modèle d'autorité. (...) Notre sensibilité ouvre la voie à la non-violence. Nous pouvons agir comme thérapeutes, prophètes, amoureux et esprits novateurs à condition de mettre notre sensibilité en valeur et de rester centrés. Nous ne devons pas avoir peur de qui nous sommes."

 

Positivité toxique

29/09/2025

Positivité toxique

EXTRAITS

 

Cependant, j'ai pu voir un schéma dangereux se dessiner sur Instagram et entre les murs de mon cabinet - les gens deviennent obséder par la guérison, leur principal centre d'intérêt. Cela fait partie de tout ce qu'ils font. Cela s'apparente à l'orthorexie (une obsession de l'alimentation saine), mais concerne le mental. Il s'agit d'une fixation pour découvrir la "cause première" de tout, sur l'autodiagnostic, et pour comprendre quel traumatisme ou événement remontant à l'enfance a entraîné un certain comportement à l'âge adulte. Ce ne sont pas les livres, les listes, les citations ou les cours promettant de vous aider à parvenir à la meilleure version de vous-même qui manquent. Ce qui pourrait être une quête positive vers l'enrichissement personnel tourne mal lorsqu'on se retrouve avec un sentiment d'imperfection, d'infériorité ou d'échec.

 

(...)

 

Je pense que nous pouvons tous être d'accord qu'il est sain de se sentir "positif" si cela se manifeste naturellement.

 

Cependant, quelque part sur le parcours, nous avons réalisé qu'être une "personne positive" équivalait à devenir un robot qui doit voir littéralement le bien en toute situation. Nous nous imposons la positivité, ce que la société nous dit de faire, et tout ce qui n'atteint pas cette limite équivaut à un échec personnel. La négativité est considérée comme l'ennemie, et si nous y succombons, nous nous fustigeons personnellement ainsi que notre entourage. (...)

 

Une positivité saine signifie ménager une place à la réalité, ainsi qu'à l'espoir. La positivité toxique refuse l'expression d'une émotion et contraint à la réprimer.

 

(...)

 

Trouver l'épanouissement requiert de vivre une vie axée sur ses valeurs, relativement différente d'une vie orientée sur le bonheur, dans laquelle on se concentre sur l'entretien d'une bonne humeur, en ne cherchant qu'à vivre des expériences positives et heureuses, et à atteindre le but ultime désigné par le bonheur. Une vie axée sur vos valeurs vous permet de donner la priorité à ce qui est important pour vous et de trouver une voie pour y parvenir. Il se trouve que vivre en accord avec ses valeurs ne signifie pas toujours se sentir bien ou heureux, cependant, il s'agit d'un alignement entre ce que l'on est et ce que l'on veut.

 

 

C'est aussi ça la vie

31/08/2025

C'est aussi ça la vie

EXTRAITS

 

Se limiter à la lumière, à la bonté, à l'amour, à la joie, en espérant que tout soit parfait, c'est de mon point de vue une illusion.

 

(...)

 

Tant que vous refusez d'être vulnérable, honnête, vrai, et que vous tentez d'être plus fort que la vie, vous lui résistez. Vous devez absolument mourir d'une version de vous-même pour renaître dans une nouvelle version. C'est le processus de cycles, de contractions et d'expansions, de mort et de renaissance, respectant d'autres grandes lois universelles de la vie.

 

(...)

 

L'idée que nous pouvons atteindre tous nos objectifs est une illusion.

 

En tant que coach certifié, j'ai appris à établir des objectifs "SMART" (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporels). La pensée populaire suggère que nous pouvons tout manifester, tout réaliser si nous le désirons vraiment. Cependant, je me suis éloigné de cette vision. Pendant longtemps, j'étais obsédé par le contrôle de ma vie et le développement du bon état d'esprit pour atteindre mes objectifs. (...)

 

Pourtant, définir nos projets, rêves et objectifs de façon trop rigoureuse, mesurable, atteignable, réaliste dans un cadre temporel défini est une démarche illusoire. Planifier sur trois, cinq ou dix ans est une tentative de contrôle qui augmente l'anxiété quotidienne et détourne notre attention de l'essentiel.

 

La vie change constamment en nous et autour de nous. Il nous faut une vision, une direction, un sens fort, de la persévérance, de la discipline, du détachement, mais aussi développer une capacité à être adaptable.

 

Rappelez-vous, il ne s'agit pas de chercher à contrôler la vie, mais plutôt d'apprendre à maîtriser notre esprit, à écouter et comprendre la vie, et à y répondre par une posture juste à chaque instant. Ainsi nous progressons vers plus de sens et de cohérence. C'est là, l'art de vivre.

Foutez-vous la paix!

26/07/2025

Foutez-vous la paix!

EXTRAITS

 

Le chemin vers soi n'est pas balisé comme une carte routière. C'est une aventure. Ses étapes, quoiqu'en disent les ouvrages qui se multiplient sur le sujet, ne sont pas définies d'avance. Les voies classiques de l'introspection sont des leurres. Être soi, ce n'est pas se définir, ce n'est pas une affaire expédiée par un test de personnalité chez un psychologue. Ce n'est pas s'étudier, c'est s'oublier. 

 

(...)

 

Méfions-nous de notre volonté de tout comprendre: elle nous égare. Dois-je changer de métier, ou d'entreprise, ou de cadre de vie, ceux-ci ayant révélé les effets nocifs qu'ils ont sur ma propre vie? Voilà des questions réelles dans lesquelles nous nous perdons souvent en conjectures, en calculs, en hésitations. Nous pesons inlassablement le pour et le contre, nous laissons filer les mois, puis les années, reprenant nos calculs et nous terrifiant parce que la colonne du "contre" n'est jamais vierge. Finalement nous restons sur place, à nous morfondre et à regretter: "Ah, si seulement j'avais..."

 

Nous traînons les regrets qui s'accumulent, les douleurs qui s'incrustent, les "si seulement...". Nous entreprenons des thérapies pour essayer de comprendre, en espérant que la compréhension sera libératrice. Nous comprenons beaucoup de choses, mais cela ne nous permet pas de changer. Combien de personnes sont capables de vous expliquer pendant des heures tous leurs problèmes, la situation de leurs parents, les blessures qu'ils ont vécues. Résultat? Elles sont juste encore plus enfermées en elles-mêmes qu'avant.

 

(...)

 

Ces tâches qui nous épanouissent sont celles que nous réussissons le mieux. Mais on ne nous enseigne pas le lien de cause à effet entre joie et réussite... On nous explique au contraire que nous serons heureux si nous réussissons! Mais que veut dire réussir? Avoir de bonnes notes, plus tard un bon boulot et une grosse voiture? Mensonges!

 

C'est parce que nous sommes heureux de faire ce que nous faisons que nous pouvons réussir: voilà un immense changement de perspective. En se foutant la paix, nous découvrons en nous des ressources que nous ne connaissions pas, des richesses dont nous ignorions l'existence et qui peuvent nous surprendre si, pour un moment, nous ne faisons rien. Si nous nous abandonnons à la situation pour commencer à coïncider avec elle...

 

(...)

 

Se foutre la paix ne consiste donc pas du tout à se négliger, mais à accepter la complexité et la nuance du monde. C'est accepter les intempéries qu'un perfectionniste vit comme une attaque. C'est arrêter de s'auto-évaluer et de s'auto-vérifier en permanence. C'est accepter de vivre et de se réjouir de la vie, de s'enthousiasmer, de sortir de l'angoisse pour entrer dans la stimulation du faire, du vivre. Se foutre la paix repose sur un geste de confiance.